Depuis ce merveilleux moment avec mon éditrice, je flottais non stop sur mon petit nuage, dans un bain permanent d’idées qui tournoyaient comme un ballet d’abeilles autour de moi. La graine avait été plantée ! Et quelle graine : j’allais écrire mon livre sur la créativité ! Bon, ok le contrat n’était pas encore signé, mais dans ma tête, c’était comme si c’était déjà fait ! Une formalité, quoi !
On était samedi après-midi et je venais à peine de rentrer chez moi, à Nantes. Je tournais en rond, pressée par toutes ces idées, tellement présentes dans ma tête. Il a duré un petit moment… ce tourbillon. Et puis j’ai craqué, il fallait que j’écrive et que je libère ces idées.
J’ai alors choisi un carnet assez ordinaire, un peu épais, format A5, lignes fines, mais surtout, au toucher de velours, condition indispensable au plaisir d’écrire.…
Je me suis installée à mon bureau. À la seconde même où je me suis mise à écrire, le flot d’idées m’a emportée dans un rythme intense, soutenu, ininterrompu, comme le torrent d’une rivière. Il a fallu que ma main arrive à suivre ma pensée, c’était sportif ! Pendant presque 3 heures, j’ai écris, écris, écris, tout ce qui me passait par la tête. Sans rien retenir, sans jugement. J’étais tellement concentrée que plus rien d’autre n’existait que ce moment présent. Comme sous l’effet d’une dictée invisible, une idée en amenant une autre, j’ai noté tout ce que je pouvais : idées d’exercices, de points à aborder, thèmes, tout en vrac !
Quand j’ai levé le nez de mon carnet, ma main n’en pouvait plus. Alors, j’ai compté le nombre d’idées que j’avais eu… Quoi ? Plus de 90 idées ? Incroyable ! Tout ça en moins de 3 heures… C’était bien plus qu’encourageant, c’était grisant, enivrant et tellement stimulant que je n’avais qu’une envie : que ça dure le plus longtemps possible ! Et c’est bien parce que ma main a déclaré forfait que j’ai dû interrompre ce moment tellement délicieux. J’étais si profondément heureuse et j’avoue plutôt fière, que j’en riais toute seule !
Le lendemain, j’ai continué à écrire. D’autres idées pointaient leur nez, même si le débit était moins intense, le plaisir était réellement au rendez-vous.
Plus tard, dans la soirée, je me sentais d’une humeur vraiment joyeuse, espiègle. Impossible d’attendre le lundi matin pour contacter mon éditrice et lui donner ma réponse : je piaffais.
J’ai donc préparé un mail.
– bonsoir chère A,
Je sais qu’on est dimanche soir et que ce n’est pas le moment idéal pour envoyer un mail professionnel, mais j’ai tellement envie que ce mail soit un des premiers que tu lises avant de commencer ta semaine…
Je lui raconte alors, l’histoire que vous connaissez maintenant, de ce samedi après-midi et comment j’avais noté plus 90 idées (sur 365) de moins de 3 h…
J’ajoutais :
– Je pense qu’on peut dire que je suis inspirée… J’ai vraiment envie d’écrire ce livre et je suis hyper motivée. Pour moi, c’est un grand oui, je suis prête à m’engager pour le faire.
Qu’en dis-tu ? Es-tu partante ?
Envoi …
Comme les herbes folles… elles sont là, il suffit de les « voir », de les aimer, de prendre soin d’elles et elles abondent ! Ce livre était fait pour TOI 😉
ouiiiii, je suis bien d’accord avec toi ! 😉 merci pour ton commentaire 😉